Josiane Aubuchon (ÉVINCÉE le 7 mars 2021)

Aubuchon, voilà un nom qui se retient bien. Et nous sommes persuadés que vous allez aussi vous souvenir son passage à Star Épidémie. Nous aurions aimé lui posé 10 questions juste sur son nom, mais elle aurait fini par nous a demander de décrocher! Ladies and gentlemen, voici Josiane AubuuuuuuuCHON (lire comme si elle venait le marquer un but au hockey):

1. On te décrit comme une jeune humoriste qui a du chien, mais est-ce qu’il y a des sujets que tu n’oserais jamais aborder sur scène et pourquoi?

Je dirais plutôt une humoriste qui a du lapin (héhé). D’ailleurs, vous pouvez suivre le compte Instagram de ma lapine @rosie_valens_lalapine. Mais sinon, je pense que toute bonne vérité est bonne à dire. La vraie question est plutôt de savoir à qui on s’adresse. De là, il suffit d’ajuster notre matériel. Personnellement, j’évite les sujets polarisants. Je ne me sens jamais outillée pour en parler, mais les autres allez y, mettez la chicane dans place si vous voulez.

2. Je connais plein de Josiane, mais je ne connais personne avec le nom Aubuchon. Pourtant, ça sonne solide. Tout le monde devrait s’appeler Aubuchon. Pas de prénom; juste AUBUCHON. Veux-tu m’aider à faire passer ce projet de loi?

Non, il est à moi ce nom-là. Il faut être digne de le porter et passer le test…dont voici les épreuves :
-Survivre à une chute dans un puits
-Se faire accepter en tant que membre honorifique dans un club de l’âge d’or de la région de Lanaudière.
-Connaître par coeur le résumé de chaque épisode de la série les Filles de Caleb.
-Et finalement écouter huit heures en ligne, sans arrêt, le succès All i Want for Xmas is you de Mariah Carey le 23 décembre.
Si toutes ces épreuves sont relevées, là et seulement là, vous serez en mesure et surtout autorisés à porter le nom AUBUCHON!

3. Tu es sortie de l’École Nationale de l’Humour en 2012. Avec du recul, que penses-tu de ce programme et de ce qu’il t’a apporté?

De beaux points de vue sur Montréal, en particulier sur le pont Jacques-Cartier. L’école est très bien située et sa fenestration est impeccable. L’hiver vers 17h l’hiver, la lumière est magnifique… ben non, sérieusement, de belles amitiés et des alliances créatives qui m’accompagnent toujours.

4. Oh, on vient tout juste de recevoir une question du public : Quelle pièce pue le plus chez vous?

J’habite dans un petit 3 1/2, je manque de pièces pour répondre correctement à cette question. Quand ça pue chez nous, ça pue partout égal.

5. À part ta chronique sur les baguettes magiques sur MATV Lanaudière, quelle est ta plus grande fierté dans ta carrière jusqu’à maintenant?

J’ai déjà crashé l’OSM en plein festival Juste pour Rire, un stunt qui m’a apporté une grande fierté. J’ai quasiment donné des coups de trombone au chef d’orchestre, un moment inoubliable. Sinon, ma plus grande fierté c’est d’avoir été choisie pour prendre part à l’aventure de Star Épidémie, depuis 2003 que j’attendais ça! Ah oui, j’oubliais, mes résumés de L’Amour est dans le pré, la saison 7, sont pas pire pantoute. Un beau succès réalisé avec mon ami Simon Laroche.

6. Oh, les courriels continuent de rentrer et nous avons une autre question du public : On te décrit comme une jeune humoriste qui a du chien, mais est-ce qu’il y a des sujets que tu n’oserais jamais aborder sur scène et pourquoi? (C’est zéro notre faute si le public copie nos questions).

J’aime pas la chicane, je n’aime pas me prononcer sur des sujets qui créent la polémique, je préfère que mon humour serve à détendre, divertir, amuser, je suis une funny bunny all the way…

7. Beaucoup d’humoristes ont dû se réinventer en 2020 et continuent de se réinventer en 2021. Comment ça se passe pour toi en temps de pandémie?

J’ai eu des petits downs ici et là. Quand la pandémie a éclaté, j’étais en Suisse pour aller à une noce. Le mariage a été annulé, le futur marié a attrapé le corona virus. By the way j’habitais avec lui… finalement mon billet de retour pour Montréal a lui aussi été annulé. J’ai fini par rentrer au Québec avec la mère de la future mariée, qui devait elle aussi rentrer au pays, mais qui n’avait pas de maison pour faire la quarantaine exigée. Faque moi la pandémie, j’ai parti ça sur des chapeaux d’roues!
Heureusement, mon entrain et ma bonne humeur sont revenus. J’essaie de rester visible en proposant du contenu sur les réseaux sociaux. Je le fais aussi pour garder mon cerveau en marche. J’essaie de me garder à « on » comme on dit. Mais j’accueille aussi mes petits moments mélancoliques et je trouve toujours un sac de chips pour me consoler.

8. Ok, admettons que l’Épidémie te donne un budget discrétionnaire de 14$ pour t’éclater un brin, qu’est-ce que tu fais et est-ce que tu le déclares dans tes impôts?

Je m’achète un AA BADENHORST THE CURATOR à la SAQ. Ni vu, ni connu.

9. À part l’humour et les baguettes magiques, parle-nous de quelque chose qui te « drive » particulièrement en ce moment?

Le sport, j’adore le sport, c’est mon talent caché… bien bien caché. Rares sont ceux qui peuvent se vanter de m’avoir déjà vu en pleine séance de sport. Mais, si un jour la chance frappe à ta porte et que tu m’aperçois en wetsuit prête à driver downwind avec un kite, tu risques de t’en souvenir toute ta vie.

10. Dernière question et non la moindre… Toé t’aimes-tu ça la musique gothique?

NON, je le précise désormais sur Tinder 🙂

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